L’aide à la décision de l’entrepreneur !

Posté par : Bernard
Catégorie : Accompagnement

Churchill disait « Pour décider, il faut être un nombre impair ». Il ajoutait « et strictement inférieur à 3 ».

Que vous soyez dirigeant, entrepreneur, ou citoyen du monde, vous avez des décisions à prendre. Certaines engagent l’entreprise, ou votre vie, de manière importante. D’autres vous engagent vous, personnellement. Vous cherchez des éléments rationnels pour étayer la décision car, bien souvent, l’irrationnel est de la partie mais il se cache. L’irrationnel, c’est ce que certains appelle la peur. Ce qui pourrait arriver si …  (Pas besoin d’en dire plus, votre imaginaire est en marche et il avance tout seul de catastrophe en catastrophe).

Ce face à face avec soi-même  est une des nombreuses facettes de la solitude du dirigeant, ou de la solitude-tout-court, lorsqu’on n’est que le « dirigeant de Soi ».

On dit que La peur ou la colère sont mauvaises conseillères. Parce que les émotions sont faites pour cela, nous pousser à l’action, nous mettre en mouvement (é-motion) le plus souvent dans le but de « protéger l’espèce » de façon instinctive. Elles agissent souvent sans que nous soyons conscients de leur influence. Comme l’explique si bien Serge Marquis, notre cerveau est incapable de distinguer une menace à notre survie d’individu d’une menace à la survie de notre Ego. Disons aussi, que ça arrange parfois notre ego de ne pas voir certaines choses de nous-même. Bref nos émotions nous entrainent dans des passages à l’acte qui peuvent nous mettre en danger car ils visent à protéger notre égo plutôt que nous mêmes. Notre Ego peut altérer nos décisions.

l’important est de décider. Et décider, c’est hésiter

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision ! Mieux vaut prendre une mauvaise décision que ne rien décider. Autrement dit, l’immobilisme est bien pire que le mouvement. Mais n’allons pas trop vite ! L’hésitation est indispensable à la décision. Quand il n’y a pas d’hésitation, l’action est un réflexe. La décision est prise de façon inconsciente, comme dans un « passage à l’acte ». Dans ces moments d’hésitation, vous pouvez vous sentir agacé par vous-même. l’hésitation est inconfortable. Vous pouvez avoir du mal à y voir clair. Vous commencer à tourner en rond, à mal dormir, à vous agacé à la moindre attente. Parfois vous réveiller au petit matin avec la bonne idée. Puis, après quelques heures de routine, vous allez tout remettre en question. Un réflexe fréquent est de s’isoler, de ruminer et d’augmenter la dose d’inconfort jusqu’à l’insupportable. Aujourd’hui confiné, ce sont vos nerfs qui lâchent ou l’immobilisme qui (re)prend le dessus.

Ceux qui sortent s’en sortent.

Autrefois, quand on avait encore le droit de sortir « faire un tour » et prendre la chance de croiser « quelqu’un à qui parler », il arrivait qu’on croise une personne qui avait du flair et qui vous disait : « Ooooh! toi, tu n’as pas l’air en forme! Raconte moi ! « . Selon le degré de confiance que vous avez en cette personne, selon son insistance, et aussi, selon le degré de maturité que la question a commencé à installer dans votre être tout-entier, vous pouviez vous risquer à vous livrer! Dans un sursaut exceptionnel d’égarement ou d’empathie envers votre interlocuteur. Le fait de raconter vos soucis à un tiers, vous oblige à choisir les éléments importants et, à laisser tomber les éléments peu significatif que vous preniez en compte jusqu’à lors.

Je ne crois pas à la magie, mais il faut avouer que, quelques fois, cette explication vous permet de voir la situation sous un autre angle. En voulant expliquer à un tiers ce qui se mélange dans votre tête, vous devenez plus clair pour vous même. C’est exactement le processus de coaching (légèrement simplifié, je vous l’accorde).

Prendre le temps de formuler explicitement la situation, le contexte, les enjeux, les envies, les peurs, sans oublier ce qu’on ne veut pas voir soi-même mais qu’on peut confier à quelqu’un d’autre. Le métier de coach consiste à vous accompagner dans cette formulation explicite et complète des situations que vous rencontrez et des décisions que vous devez prendre. L’effet miroir d’une séance de coaching nous permet de vous aider à trouver votre propre décision et les moyens de mise en œuvre.

Pour décider en conscience

Le premier effort de la décision est la prise de conscience que « toute décision se prend en fonction d’un contexte ». Nous savons bien qu’il n’y a pas une équation de la vie ou de la réussite. Chaque situation peut être perçue de plusieurs points de vue. Or chaque individu porte un point de vue unique sur les évènements qu’il traverse. Prendre conscience de l’unicité de son point de vue, c’est commencer à prendre conscience de la valeur de l’importance de sa décision sans se soumettre à ses émotions mais plutôt en les utilisant.

L’important est donc de prendre une décision consciente et réfléchie, pour qu’elle soit assurée, inéluctable et appliquée.

Vocalyse accompagne les professionnels dans leurs décisions.

Auteur : Bernard

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